Slinky arc-en-ciel, Roudoudou, Tamagotchi,Argent de poche, Polly Pocket, Mickey Parade, Sailor Moon, Game Boy…
Sandrine Laure Dippa
Made in the 90’s
Sélection de 8 photos instantanées, Paris, 2020.
Série (en cours) de 15 photographies, réalisée avec un Polaroid 600 et un Fuji Instax SQ6.
Les 90’s, une époque unique. J’ai dix ans. Je porte des t-shirts Waikiki, une doudoune Chevignon, empruntée à ma sœur et des Fila aux pieds. L’hiver, c’est la cagoule et le printemps, le K-Way coloré, l’indispensable des colos. Oui, bien avant que cela ne devienne « trendy » et hors de prix. Mais mon look m’importe peu. Mes priorités sont ailleurs : dans mes Barbies, que j’imagine astronautes, vétérinaires ou guerrières. Dans les premiers mangas (avec son caractère trempé Sailor Mars est mon héroïne), dans les premières « boums » et les billes durement gagnées pendant la récré. Dans mon walkman, c’est l’éclectisme le plus absolu. On y trouve aussi bien Alliance Ethnik, que Scatman, les Nightcrawlers, Shaggy et son Boombastic, les MN8 et le groupe d’Eurodance allemand La Bouche. Au ciné, je découvre les aventures de Casper, de Babe et de Pocahontas. Et à la TV, X-Files et les contes de la Crypte des jeudis de l’angoisse. « Made in the 90’s » est une ode à cette époque et un voyage à travers le temps et des objets de notre enfance.
Sandrine Laure Dippa est journaliste, ce qui lui permet d’allier l’image à l’écrit. Depuis 2015, elle travaille sur des sujets liés à l’identité d’individus, de groupes et de territoires urbains. Ses derniers reportages s’intéressent notamment aux phénomènes de société et aux thématiques liées à la femme. Aimant utiliser différents médiums de l’infrarouge, aux appareils « lo-fi » en passant par le cyanotype, elle affectionne surtout les boîtiers instantanés (re)découverts au début des années 2000. Depuis quelques années, elle expose son travail entre Paris et Londres.
Nous avons le plaisir d’accueillir Sandrine Laure Dippa sur polas#doc et sommes ravis de montrer ses créations autour du Polaroid & du Fuji Instax. Une sélection de sa série « Made in 90’s » qui, poétiquement, revisite les objets de son enfance.
EXPOLAROID 2022 LE PARIS-TOULOUSE des polaroïnomanes éclectiques
Chez Leïla – Toulouse. Archipelia – Paris 20.
Retour sur Expolaroid 2022 qui fête son 10ème anniversaire dans toute la France et au-delà. Une édition spéciale à laquelle nous participons, à la fois ensemble à Toulouse, à la fois séparés par la distance tout en prolongeant le lien qui nous unit au sein de polas#doc.
Nous vous présentons ici l’ensemble de nos séries exposées à Toulouse en binôme éclectique, et à Paris, en « solo » mais en compagnie de 8 auteurs de talent. Aussi vous trouverez en fin d’article une présentation de leurs créations exposées à Archipélia.
Et pour ne rien rater à l’avenir, suivez-nous sur Facebook@polas#doc, ou sur nos Insta (voir plus bas).
ARCHIPELIA Centre socio-culturel, situé au 17 rue des Envierges, dans le 20ème arrondissement de Paris.
CHEZ LEÏLA, DOUCEURS VÉGÉTALES, 11 rue de l’Étoile, Toulouse. Club Concept Store où l’on peut déguster ses créations Vegan et Rawfood dans une ambiance chaleureuse, en toute simplicité.
Un brunch bucolique pour fêter à notre façon les 10ans d’Expolaroid.
Gratifié par un triptyque typique et forcément éclectique de Karine Marco (Fuji Instax Wilde).
Les séries de Karine Marco * – Chez Leïla, Toulouse
Un Voyage| série de 5 photos | Polaroid 600 (couleur) | Stockholm, Suède, 2009. Les images de ce voyage sont imprimées dans mes cellules. L’appareil lui aussi en a gardé pour lui.
Garonne| série de 6 photos | Instax Wilde (couleur) | Toulouse, 2022. Série en mouvement.
Garonne | série de 8 photos | Polaroid 600 (couleur) | Toulouse, 2019. Série en mouvement.
Les pieds dans l’eau, le nez dans les nuages et les yeux enchantés par les variations graphiques. Ces deux séries font suite à une série plus vaste Les Monuments, dans laquelle je fixe des motifs communs, banalité des ombres, des reflets, jeux de points de vue de mes balades ordinaires.
Garonne & Les Monuments | série de 13 photos | 12 Polaroids et 1 Instax Wilde (couleur) | Bordeaux, Toulouse, campagne du Gers, 2009-2020.
Block | série de 8 photos | Polaroids 600 (couleur) | Capbreton, 2018.
Les séries de Patrick Barthet *, Toulouse et Paris
Des Dalles – Le 40 | 12 polaroids 600 NB – Paris, 2017. La routine finit toujours par nous faire oublier l’environnement qui nous entoure, les endroits de notre quotidien, qu’ils soient passagers ou ancré dans notre vie. Alors qu’ils ont leur beauté propre, leur sens propre, leur propre vie, intimité et utilité. Ce qui nous a surpris un jour, plu, ébloui, interrogé, devient des plus transparent ou seulement des surfaces acquises à nos automatismes et servitudes. Redécouvrir un lieu voilà le moindre des hommages à lui rendre. Car du détail à son ensemble se trament les traces de notre passage, de notre regard, de nos sentiments…
Camino de memoria | 16 Fuji Instax Square 10- Valencia Espagne, 2019-2020. Série en écho à « Valencia Ya te extranõ », exposée à Toulouse (voir plus bas).
Crépuscules Circadiens | 24 Instax Square 10 – Divers lieux, 20018-2022. Nuits de déroute, chemins de traverse : d’une errance à l’autre. Une série issue de son corpus photographique, combinées pour (re)tisser un parcours imprévu et impromptu. Ces stations, dans le temps et dans l’espace, se conjuguent, en fuite et en échappée dans un mélange d’hors champs et d’intrigue visuelle. Comme pour faire écho à « Et in Circadia Ego », récit poétique illustré, les instantanés font allusion aux errances nocturnes, souvent imprégnées de mes dérives diurnes et de mes obsessions…
NeWesh Vitrine | 8 Fuji Instax Square 10- Paris, 2022. Poésie de la désuétude, voire du kitsch, en milieu urbain : sous le vernis de l’anecdote, se révèle, en grattant, une mémoire commune, touchante et fragile. À la croisée des rues, les fragments instantanés se révèlent des totems semblant tisser une histoire mélancolique commune. (La suite des « Wesh Vitrine » sur un autre medium).
Paname Bucolique | série de 9 photos | Polaroid 600 (couleur & nb) | Paris, 2019. De Villas en Passages, déambulations à la découverte d’univers précieux, cachés, méconnus. Entre naturalisme et artifice coloré, mémoire d’une mélancolie passagère.
Valencia Ya Te Extraño | série de 16 photos | Instax SQ10 (couleur) | Valencia, Espagne, 2019-20. A la croisée des rues, le cœur qui parle, le cœur qui voit, et qui reçoit. Déclaration d’amour pour une ville et pour son pays. Tant, elles me manquent. Là-bas, tout vibre, tout fourmille, se réinvente et s’éparpille. Mais rien ne se répète. Sans ambages, la sérénité s’infiltre dans les détails et les détours…
Dans le rétro | série de 8 photos | Polaroid 600 (couleur) | Paris-Toulouse, années 90-2000. G. K. A. D. E. K. D. E. L. P. H. E. F. …Soient l’alphabet et l’expression d’une certaine insouciance.
* Retrouvez également toutes les les séries des photos instantanées deKarine Marco& Patrick Barthetdans la rubrique des SERIAL#pola(s).
La mozaïque de photos instantanées des exposants d’Archipelia
Avec, par ordre d’apparition : Charles Pellerin, Sophie Loustau, Mila Nijinsky, Agnès L., Sandrine Laure Dippa, Fanny Gosse, Charlotte Skurzak et Philippe Galanopoulos.
Merci à David Vally pour ce pola du collectif 2022
La Frise Anniversaire d’Expolaroid
En guise de bouquet final, la « Frise Anniversaire », regroupant l’ensemble des auteurs ayant participé aux 10 éditions d’Expolaroid. Polas#doc est dans la place (Expolaroid à Paris en 2019, Archipélia – Paris 20) ! Une frise affichée le 23 avril àL’Aiguillage, 19 Rue des Frigos, Paris 13.
Un anniversaire que polas#doc voulait aussi marquer à sa façon…
Retrouvez un petite vidéo (Merci astronef Palace ! 😉 ) de toutes les affiches créées depuis les débuts d’Expolaroid Toulouse… c’est par ICI
L’invité (impromptu) d’Expolaroid Toulouse 2022
L’artiste Naco, expose au mois d’avril à l’Espace Écureuil, Place du Capitole. Son installation artistique comporte une frise de polaroids. Une coïncidence pour un clin d’oeil amusant.
Nous remercions David Vally d’Archipélia pour l’organisation d’Expolaroid dans ce centre socio-culturel de l’est parisien et Leïla qui nous a accueilli chaleureusement dans son Concept Store à Toulouse.
Et une sincère reconnaissance à Alin le créateur d’Expolaroid qui se démène depuis 10 ans pour faire vivre ce festival et mettre à l’honneur la photo instantanée.
Merci à EXPOLAROID de fédérer les passionnés du polaroid et du film instantané à travers le monde, de nous avoir aidé à organiser cet évènement et merci pour son soutien à la création collective.
Né à Nantes en 2013, Expolaroid est devenu un événement national et international qui, chaque année en avril, se consacre à mettre à l’honneur la photographie instantanée et ses usages. EXPOLAROID VEUT DIFFUSER L’USAGE DU POLAROID ET DU FILM INSTANTANÉ. La photo instantanée, dans sa pratique et son usage, étant un objet accessible et populaire, Expolaroid invite tous les professionnels et amateurs de la photo à créer, sur le modèle du « Do It Yourself », leur propre événement dans leur ville !
À l’occasion du 10ème anniversaire d‘Expolaroid, le mois de la photo instantanée, nous vous proposons de découvrir en « goodies » et en guise de rétrospective/hommage, les 10 visuels des 10 éditions d’Expolaroid Toulouse, presque toutes organisées par Karine Marco! (Hormis les éditions de Revel organisées par Jérémy alias MonOeil). Des affiches toutes créées par vos serviteurs éclectiques. Nous en profitons pour remercier tous les participants des diverses éditions et tous ceux qui nous ont rejoints sur polas#doc.
Cette 10ème Édition riche en évents a eu pour bouquet final parisien, le dévoilement de la Frise Anniversaire de tous les participants d’Expolaroid depuis 2012, samedi 23 avril L’Aiguillage (19 Rue des Frigos, Paris 13).
EXPOLAROID & polas#doc PARIS – TOULOUSE AVRIL 2022
ARCHIPELIA (Paris 20) CHEZ LEÏLA (Toulouse)
À l’occasion du 10ème anniversaire d’Expolaroid, le mois de la photo instantanée, les polaroïnomanes éclectiques Karine Marco et Patrick Barthet sont dans la place ! Cet anniversaire sera une belle fête avec un programmation nationale très riche en évents et en surprises.
Nous avons en effet le plaisir d’exposer en duo, à Toulouse, Chez Leïla, Douceurs végétales. (mise en scène et accrochage de Karine Marco, organisatrice en chef d’Expolaroid Toulouse)
Et à Paris, dans le 20ème, Patrick Barthet quant à lui ( donc moi-même 😉 ) participe à une exposition collective à Archipélia, centre socio-culturel.
à gauche : Archipélia, 17 rue des Envierges, Paris 20 | Expo jusqu’au 30 avril. à droite : Chez Leïla, 11 rue de l’Étoile, Toulouse | Expo jusqu’au 15 avril 2022.
Avec un petit aperçu des 2 expos…
Les tronches de polas
Nos hôtes que nous remercions chaleureusement :
à gauche : David (Référent pédagogique d’Archipélia, Paris 20), organisateur de l’expo à Archipelia à droite : Leïla (Douceurs végétales, Toulouse), parmi tous ses talents, créatrice de saveurs et de bonheur.
POUR DÉCOUVRIR EN INTÉGRAL Expolaroid 2022 Paris-Toulouse de polas#doc, c’est par ICI
Merci à EXPOLAROIDde fédérer les passionnés du polaroïd et du film instantané à travers le monde, de nous avoir aidé à organiser cet évènement à Paris et merci pour son soutien à la création collective.
Né à Nantes en 2013, Expolaroid est devenu un événement national et international qui, chaque année en avril, se consacre à mettre à l’honneur la photographie instantanée et ses usages. EXPOLAROID VEUT DIFFUSER L’USAGE DU POLAROID ET DU FILM INSTANTANÉ. La photo instantanée, dans sa pratique et son usage, étant un objet accessible et populaire, Expolaroïd invite tous les professionnels et amateurs de la photo à créer, sur le modèle du « Do It Yourself », leur propre événement dans leur ville !
Un an déjà que nous devions repousser le Mois de la photo instantanée en septembre pour un Expolaroid Paris 2020 de courte durée. Un an déjà et la situation n’a guère évoluée, reste toujours des plus compliquées. Alors faute d’avoir pu vous proposer en live, en avril 2021, à Paris ou ailleurs, un Expolaroid digne de ce nom, nous vous proposons de découvrir on-line, des instantanés inédits afin d’attiser votre curiosité pour d’éclectiques …
… Instants reportés (que nous souhaitons de tout coeur voir le jour le plus tôt possible).
Cette photographie me parle de l’année écoulée et en cours. Je suis au pied de ces marches. Un plongeoir inversé. Je me dis que c’est beau, cet horizon artificiel, derrière j’imagine le paysage que je veux. L’océan, bien sûr. Mais il pourrait y avoir une autre ville que la mienne. ou une vallée. Derrière cette pyramide d’autres pyramides. Un autre pays. L’avantage de ce cadrage est qu’il nous montre un espace mais nous cache le lieu. Pas de repères auxquels s’accrocher ou si peu. Bien sûr si je monte les marches je vois tout. Mais l’image nous condamne à deviner, espérer, spéculer. Nous avons la pierre, le ciel, un feuillage qui trahi la présence d’un arbre. Si je ne précise rien, tout est possible car tout est caché.
A droite, un beau souvenir d’une saison Expolaroid en pleine nature. Un polaroid en forme de mise en abyme de la 1ère édition en Occitanie, à Cadelen en 2013(déjà !).
Patrick Barthet Ya te extraño, y cada día más. (Percée – Au Marché) Instax Square Sq10, 2019 / Valencia, 2019. ->patrickbarthet.fr
Déclaration d’amour pour une ville. A la croisée des rues, le coeur qui parle, le coeur qui sent, le coeur qui voit, et qui reçoit. Sans ambages, la sérénité s’invite, s’infiltre. Le repos dans l’âme, enfin. Enfin, de trop courte durée. Et je me sens si étranger, au loin, si seul, trop loin de toi. Pour combien de temps encore ?
Les polaroïnomanes éclectiques sur leur meilleur profil.
Afin de rester en contact, d’être informé sur les prochaines publications et surtout les prochaines expositions, communiquez-nous votre adresse mail (nous ne communiquerons ni ne vendrons vos informations)
Pour terminer en beauté l’année (enfin!…), voici les Tronches de Pola 2020, qui ont égrainé de leur talent polas#doc et que nous remercions vivement. Par ordre d’apparition, nous vous proposons de découvrir ou de revoir les séries de photos instantanées des polaroïnomanes éclectiques que nous avons accueilli en GUEST#polas avec grand plaisir et honneur :
Jennifer Chabaudie, avec 6 photos instantanées extraits de 6 séries différentes.
Elisabetta Cunegatti, « Flag for dreams », sélection de 9 photos instantanées, que nous avons rencontré lors du vernissage d’Expolaroid Paris 2020.
Et nos deux « comparses » d’Expolaroid Paris-Archipelia qui a tout de même eu lieu en septembre : David Vally, « Gratte-Ciels, sélection de 9 photos instantanées. Fanny Gosse, « 7 jours », sélection de 9 photos instantanées.
Et découvrez ou retrouvez également nos SERIAL#polas …
Nous avons le plaisir d’accueillir Fanny Gosse sur polas#doc et sommes ravis de montrer ses créations autour du Polaroid Spectra. Une sélection de sa série « 7 jours » qui, poétiquement, réinvente le quotidien.
Sélection de 9 photos instantanées d’après une série de Polaroid Spectra, Paris, 2010.
« Et toi, tu le vois de quelle couleur le lundi ? Et le mardi ? »
Ils sont des ces jeux universels que nous inventions enfant et qui raisonnent encore bien des années plus tard. Parfois on y repense, on les garde au fond de soi comme un secret rassurant qui rythmerait notre journée. Dans la série « 7 jours », photos abstraites et plus figuratives, sensation et réalité du quotidien se mélangent gaiement. Chaque couleur illustre l’émotion d’une journée et raconte sa courte histoire ouverte à l’interprétation. L’ensemble forme une tranche de vie, une semaine parmi des centaines, sorte de calendrier teinté des couleurs de l’humeur .
La photo et la vidéo sont au cœur de sa pratique artistique, sans s’y limiter. Polaroïnomane, Fanny aime observer le quotidien, des instants qui peuvent paraitre anodins au premier abord. Les transformant, en pointant des détails, son regard et ses photos tentent de leur donner un angle différent, une poésie, afin que le familier qui souvent s’échappe, nous surprenne, se réinvente.
Poésie de la désuétude, en milieu urbain : sous le vernis de l’anecdote, se révèle, en grattant, une mémoire commune, touchante et fragile. À la croisée des rues, les fragments instantanés se révèlent comme des totems, mes petits trésors, semblant tisser un récit en parallèle, banal et mélancolique, à partager, non sans légèreté. (Une suite en Instax, au gré du temps, des Wesh Vitrine).
